Chapitre 5 : Didier Larmousse à la plage du Cap d’Agde

cabine-plageCette semaine est une semaine formidable pour Didier puisqu’il quitte les montagnes pour descendre dans la vallée et suivre la course jusqu’à la mer.
La plage il adore ! Surtout que dans sa Normandie natale, ce n’est pas la même chose : il fait froid dans l’eau.

Maintenant, alors qu’il s’approche du parking de la plage avec sa camionnette, Didier se pose plein de questions : est-ce qu’il a amené son maillot de bain ? Et quel maillot de bain a-t-il emporté ? Faudra-t-il qu’il mette de la crème ? Est-ce qu’il va y avoir beaucoup de gens ?

Il commence à avoir chaud et à sentir son coeur palpiter à l’idée de se retrouver en maillot de bain sur une plage de la côte. Il fait chaud et le soleil brille, heureusement Didier porte ses lunettes de soleil. Il s’avance sur la plage, le sable lui brûle légèrement les pieds car il a enlevé ses chaussures. Il trouve un endroit libre et installe sa serviette, son petit parasol et sa glacière. Quelle bonne idée il a eu de venir se reposer un après-midi avant la course ! plage-soleil

Tout d’un coup, il voit s’approcher une silhouette à contre-jour qui le dévisage en silence. Soudain, une voix nasillarde sonne à son oreille “ah ben dites donc, pour une surprise, c’est une surprise ! Je n’imaginais  (U5 imparfait) pas vous retrouver ici !”. Le soleil de 11 heures brille de tous ses feux et à contre jour, il empêche Didier de reconnaître la personne à qui appartiennent ces horribles intonations qui pourtant lui rappelle quelque chose de désagréable…

plage-MireilleMais oui, c’est bien sûr, c’est Mireille, la secrétaire de Mairie du village ! Celle qui lui tient toujours la jambe quand il vient apporter un colis pour Monsieur le Maire. Elle se tient là, plantée devant lui, entre lui et le soleil, entre lui et la mer, entre lui et le bonheur ! Elle porte un affreux maillot de bain à grosses fleurs orange qui lui donne l’apparence d’un marché de fruits et légumes trop bien fourni. “Je peux m’asseoir ?” demande-t’elle abruptement et sans gêne. “Oui, bien entendu, j’allais juste m’installer tranquillement…”.

Pauvre Didier !  

Écoutez l’histoire de Didier

 

 

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